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THEMES 2018-2019
L'oeuvre d'art et le beau puis Le pouvoir et la violence.
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Sujet traité 2017/2018 : LE RIRE Il est universel mais à travers le temps, on n’a pas ri de la même manière, ni des mêmes choses. Encore aujourd’hui, il dépend des cultures. Il peut être accepté, toléré mais aussi interdit et peut susciter la haine et la mort. De quoi parle-t-on quand on parle du rire ? C’est une émotion. Le sourire apparaît dès les premières semaines de la vie en réponse au sourire d’autrui puis le sourire sera associé à tout amusement. Il peut être le signe du calme, de la confiance et de la complicité. Dès cinq mois, l’enfant sourit à son jouet ou à son biberon. Le rire n’apparaît pas avant la 20e semaine d’âge. Dès six mois, les stimuli tactiles et auditifs sont efficaces : bisous, souffles sur le visage, chatouillements, sauts sur les genoux. Entre six et huit mois, le rire devient plus sélectif. L’enfant distingue le familier de l’étranger. Expérience fréquente : on l’envoie en l’air : il a peur, on le rattrape alors c’est le soulagement. Il rit. Qu’est-ce que le rire ? Il y a différentes formes du rire, des modalités et des causes infiniment nombreuses à travers le temps et l’espace mais une définition physique unique. Il consiste en une série de petites expirations saccadées de plus en plus bruyantes qui dépendent des contractions involontaires des muscles de la face. Le bruit est déterminé par les vibrations des cordes vocales ainsi que par celles du palais. Certaines causes physiques déterminent le rire en provoquant par une action réflexe les contractions du diaphragme par exemple dans l’action du gaz protoxyde d’azote dit gaz hilarant et dans le chatouillement. Le rire est donc une décharge d’énergie nerveuse, une détente émotionnelle qui amène les nerfs à une certaine neutralité affective qui provoque le bien-être. Mais il y a plusieurs sortes de rire : il peut être lié à la joie, au bien-être, à la bonne santé psychique ; il peut être provoqué comme nous l’avons vu par des stimuli extérieurs, il peut être dû aussi à des stimuli intellectuels. Les domaines du rire sont multiples : comique, humour, absurde, situation amusante ou ridicule. Il peut marquer la politesse, le dédain, la provocation, la révolte, la gêne, l’angoisse, l’agressivité. Mais souvent ce sont des situations de la vie quotidienne, des démarches intellectuelles subtiles qui déclenchent le rire. L’attitude vis-à-vis du rire a changé selon les époques. Au Moyen Âge en particulier, il était considéré comme le fait du diable. Il a longtemps été méprisé au profit du tragique, considéré comme plus noble et encore aujourd’hui, on a du mal à admettre qu’une comédie a autant de valeur ou plus qu’une tragédie. Il est haï des totalitarismes et des intégrismes politiques et religieux. Mais de nos jours, on découvre le caractère positif et même bienfaiteur du rire : il peut dénouer les situations traumatisantes dans les domaines les plus fondamentaux de l’existence. Il est libérateur des tensions et des angoisses que suscitent les différents domaines de l’expérience humaine : les rapports entre les sexes, l’homme et le divin, l’homme et l’argent, l’homme et son prochain. On présente le rire aujourd’hui comme un remède contre la déprime et même la dépression. De nombreuses thérapies dans lesquelles on exploite le cycle tension – détente sont basées sur le rire. On fait aussi visionner des cassettes vidéo d’humour pendant une certaine période, ce qui apporte la sérénité et le bien-être. Il y a même ce que l’on appelle le yoga du rire. Des neurologues suivent le processus du rire dans le cerveau au niveau du cortex frontal, de l’hypothalamus et des circuits nerveux. Quand on rit, on ressent et on traite l’information. Le rire n’est pas une réaction passive ou abrutissante. Il force à comprendre, à penser différemment bref à être intelligent ; le rire est un des modes fondamentaux de la pensée et de la communication entre les êtres humains. Le rire nous rend heureux et intelligents. Que demander de plus ? Table des matières I) Introduction II) Les mécanismes physiologiques du rire 1) La propagation du rire 2) Les activités commandées par le cerveau 3) Les causes physiologiques du rire III) Le rire à travers l’histoire 1) Le rire dans l’Antiquité - Aristophane - Plaute - Juvénal 2) Le Moyen Âge - Le roman de Renard - Les fabliaux - Le théâtre 3) Le XVIème siècle - Rabelais - La Commedia dell arte - Cervantès 4) Le XVIIème siècle - Molière - Boileau - La Bruyère 5) Le XVIIIème siècle - Voltaire - Montesquieu - Marivaux - Beaumarchais - Swift 6) Le XIXème siècle - Labiche - Courteline - Feydeau - Romains - Twain - Jerome K Jerome 7) Le XXème siècle - Guitry - Daninos - Le théâtre de l’absurde - Chaplin - De Funès - Lewis - Allen
IV) Les philosophes et le rire 1) L’Antiquité 2) La Renaissance 3) Le XVIIème siècle 4) XVIIIème siècle 5) Le XIXème siècle 6) Le XXème siècle 7) Bergson 8) Freud V) Les domaines du rire - L’absurde - L’adultère - La bêtise - Les blagues - Le burlesque - Les calembours - Les canulars - La causticité - La censure - La chanson fantaisiste - Les chansonniers - Les clowns - Le cocasse - Le cocu - Le comique - Le cinéma - Les différents types de comiques - Les contrepèteries - La dérision - Le dessin animé - L’épigramme - Les gags - La gauloiserie - La grivoiserie - Les gros mots - Les histoires drôles - Esprit, humour, ironie Esprit Humour dit « juif » Humour et nationalité Humour dit « anglais » Histoires sur les Belges, les Suisses, les Français - Humour et politique - Humour noir - L’ironie - Les journaux satiriques - La misogynie - Le non-sens - L’obscénité - La parodie - Le quiproquo - La radio - La raillerie - La religion - La supériorité - La télévision - Le vaudeville VI ) Pourquoi et de quoi rions-nous ? 1) Rire en groupe 2) Les cibles constantes du rire 3) Les différences entre les peuples et les individus 4) Le rire et la société VII ) Les fonctions du rire VIII ) Les bienfaits du rire L’humour comme thérapie IX ) Le rire au XXème siècle Quelques humoristes X ) Le rire aujourd’hui De quoi rit-on ? Doit-on et peut-on rire de tout ? XI ) Liberté et vérité par le rire
Annexe : les chansons que l’on dit « enfantines » =============================================================
Sujets déjà traités au cours des années précédentes: Les Lumières
Mythes et Mythologies
La Morale Elle désigne l'ensemble des règles et préceptes relatifs à la conduite donc à l'action humaine Celle-ci repose sur la distinction entre des valeurs fondamentales : le juste et l'injuste, le bien et le mal. La morale définit donc ce qu'il faut faire et comment agir. Elle peut renvoyer à l'ensemble des règles de conduite dans une société qui exprime ses valeurs fondamentales ou encore à des préceptes énoncés explicitement par une religion ou une doctrine philosophique. Nous rencontrerons donc les relations entre la religion et la morale, entre la philosophie et la morale. Les règles morales concernent ou les maximes de la morale personnelle individuelle ou les codes de conduite partagés au sein d'une communauté dans des maximes collectives. Ces règles sont-elles de simples coutumes qui ont fini par s'imposer un groupe social donc des règles culturelles, acquises et variables selon les communautés, les époques où sont-elles des règles universelles, indépendantes du lieu, de l'époque et établies par la raison humaine et exigées par une certaine représentation de l'être humain. Qu’est-ce que le devoir moral ? Mais il est difficile de définir les critères de conduite morale. Une action est-elle bonne d'après ses conséquences c'est-à-dire selon les effets engendrés par cette action ou par sa conformité à des valeurs indépendamment des conséquences ? Nous aurons à définir le bien et le mal, quelles sont les sources de ce dernier ? selon les religions surtout monothéistes qui parlent de péché ou les philosophies où il n’y a pas opposition entre la recherche du bonheur et de la sagesse et la recherche du bien, le devoir individuel mais aussi social, la justice, le pouvoir dans ses relations avec la violence, et les traditionnelles questions philosophiques : l'homme est-il bon par nature au contraire mauvais ? Qu’est- ce qui fait d'un homme un bourreau ou un héros ? La morale renvoie chacun à son expérience individuelle. C'est à chacun d'entre nous de prendre conscience de notre responsabilité et du sens que nous voulons donner à notre vie. Nous approfondissons notre réflexion sur les difficiles relations entre la morale et la politique.
Ce qui nous conduira à cerner les caractères du monde contemporain : société de consommation, politique spectacle, domination technique, exhibitionnisme et exigence de « transparence », règne de la sexualité, ambiguïté vis-à-vis de la violence, retour des religions et affirmation de la laïcité. Nous vivons dans un monde déboussolé dans lequel se multiplient de multiples crises que nous analyserons.
Les philosophes, les femmes et la philosophie « La philosophie occidentale a été inventée par des hommes, son histoire s’est inscrite comme une métaphysique de l’Un et ce Un est masculin. » écrit la philosophe contemporaine Cynthia Fleury. Dans l’histoire officielle de la philosophie, une seule femme aujourd’hui, Hannah Arendt. Et jusqu’au 20ème siècle, la plupart des philosophes n’ont pas brillé par leur esprit critique. Ils n’ont fait que légitimer la sujétion dans laquelle les femmes étaient confinées et ont reproduit allègrement les préjugés de leur époque : geignardes, pipelettes, victimes de leurs nerfs, elles ne sauraient aspirer à d’autres fonctions que celle d’assurer le bien-être de leurs époux. A l’homme, la raison, l’intelligence, le courage, les rênes du pouvoir. A la femme, le fardeau de la chair, du ménage, les passions bassement terrestres. Les femmes ont intériorisé ce discours que nous étudierons. Et les femmes sont quasi absentes de l’histoire de la pensée, en particulier scientifique et philosophique. Justifications : Sexe faible, elles sont inaptes à la liberté qu’exige la réflexion philosophique. Séductrices, elles sont une menace pour l’ordre établi viril. Beau sexe, elles sont valorisées par leurs corps, infériorisé selon la tradition philosophique et non par leur tête. Leur place ; la cuisine, la chambre, le boudoir. Mais des femmes ont su sortir de ces stéréotypes. Gilles Ménage, au 17ème siècle, comptait 65 femmes philosophes dans l’Antiquité. C’est à partir du 16ème siècle, est surtout du 17ème que des femmes ont remis en cause ces stéréotypes, Nous les étudierons ainsi que les philosophes hommes qui les ont soutenues. Le 20ème siècle brisera les tabous. Simone de Beauvoir a ouvert la voie aux femmes philosophes contemporaines De nos jours, même s’il existe chez certains hommes encore de la peur, de la rancœur ou de l’ironie, le discours « phallogocentriste » pour employer l’expression de Derrida, n’est plus de mise.
Les philosophes étudiés sont :
Ivan Illich (1926-2002) Bilan sur le monde contemporain. L'amour Date de création : 11/07/2012 - 00:16 | Dates à retenir
12/10 Convocation à l'Assemblée générale décentralisée
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